Week-ends chargés : de Villeneuve à Toulouse

Publié le par Yan

              TPS-Affiche-Polar-du-SudPremière quinzaine d’octobre polar dans le sud. Après un saut à Villeneuve-Lez-Avignon le week-end  dernier pour le 7ème festival du polar, ce sera donc demain le départ vers Toulouse et son festival des Polars du Sud qui bat déjà son plein.

               

                Dans le cadre pour le moins charmant de sa chartreuse, le festival de Villeneuve s’annonçait sous les meilleurs auspices, soleil compris. Dommage que, toujours plus ou moins décalé ou à la bourre, j’ai raté l’occasion de ne pas voir Jeff Lindsay, auteur de la série de livres mettant en scène Dexter Morgan le serial killer de serial killers, dont j’aime plutôt la série (bien qu’inégale) et dont je n’aime pas du tout les livres – ou du moins le livre que j’ai lu, le premier volume des aventures de Dexter au style lourdingue. Donc, je n’ai pas vu Jeff Lindsay, qui est paraît-il un homme charmant, ce qui m’aurais de toute façon mis mal à l’aise si j’avais dû discuter avec lui en évitant à tout prix de parler de ses livres.

                  J’ai aussi eu l’occasion de rater toutes les tables rondes avec les auteurs nordiques invités, ce qui aurait pu me permettre de les différencier et de me faire une vague idée de ce qu’ils écrivent. Heureusement, Le Vent Sombre conseillait vivement Gunnar Staalesen et j’ai donc pu arbitrairement décider de n’acheter, chez les nordiques, que l’un de ses romans, Le loup dans la bergerie. Staalesen est par ailleurs un homme affable qui prend un plaisir évident à parler de ce qu’il écrit. Peut-être en apprendrai-je plus demain à Toulouse, puisqu’il y sera aussi.

                La table ronde sur le thème « Des folies et des hommes », animée par Hervé Delouche, et qui réunissait Pascal Dessaint, Nicolas Jaillet, Gianni Pirozzi et Caryl Férey, pas manquée, celle-ci, fut en tout cas enrichissante et pas du tout pontifiante, Caryl Férey se chargeant de l’animation.

                Caryl Férey qui, d’ailleurs, nous laisse espérer une sortie vers la fin du printemps de son prochain roman qui, après les Maoris, les Zoulous et les Xhosa, mettra en scène les Mapuches. En attendant, je ferai un tour chez les Roms avec Gianni Pirozzi, homme discret qui parle néanmoins de ses romans et de son envie de mieux faire connaître les Roms et tout ce qu’ils peuvent subir, que l’on ne peut qu’avoir envie de le lire.

 

                Outre ces rencontres d’auteurs et des copains de 813 et de la Noir’Rôde, ce passage en Avignon a aussi été l’occasion de voir dans la vraie vie Mohamed Benabed, un garçon courageux qui a décidé d’essayer de vivre en vendant des romans noirs que l’on ne trouve pas au supermarché du coin. C’est à la librairie Lignes Noires et cela mérite le respect et je ne peux que vous enjoindre, si vous passez par là-bas, à aller chez lui et à lui acheter des bouquins. En attendant, vous pouvez faire un saut sur le site de la librairie. Il est encore en cours de construction certes, mais les rubriques vides sont pour l’instant complétées par des textes en latin, ça vous permettra de réviser vos déclinaisons.

 

                Demain donc, départ pour Toulouse avec un Parker dans le sac (Rien dans le coffre), pour voir et surtout écouter, Raúl Argemí, Carlos Salem, Nick Stone, Brigitte Aubert, Paco Ignacio Taïbo II, Thomas H. Cook, Nadine Monfils, Patrick Bard, Valerio Evangelisti… Bon week-end donc.

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