The Shield, saison 2
La fin de la première saison voyait Vic Mackey abattu par la fuite de sa femme. Obsédé par l’idée de la retrouver, il doit cependant faire face à plusieurs problèmes. D’abord l’arrivée à Farmington d’Armadillo Quintero, redoutable chef de gang mexicain qui, plusieurs épisode durant va devenir sa Némésis en même tant que, par bien des aspects, un miroir dans lequel il va avoir bien du mal à se regarder. Ensuite l’implantation dans le commissariat d’une enquêtrice civile chargée de faire la lumière sur les dérives qui y ont lieu. Enfin, le retour de Ben Gilroy, l’ancien sous-chef déchu, qui entend bien tirer malgré tout son épingle du jeu.
C’est donc une nouvelle saison sous haute tension qui commence et ne laisse aucun répit au spectateur confronté à l’horreur des faits divers quotidiens avec Dutch et Claudette ou Danny et Julian, et bien entendu à la poursuite de la fuite en avant de Vic et de la Strike Team qui, malgré les erreurs qu’elle commet persiste à s’enfoncer dans l’illégalité et vient encore ajouter à ses problèmes en décidant de braquer la mafia arménienne. L’épisode 9, retour en arrière sur la création de la Strike Team revient d’ailleurs au péché originel de Vic et de son équipe, donnant une autre dimension à son inéluctable chute.
Les personnages les plus lisses, comme Dutch ou Danny, gagnent en épaisseur et l’on commence à mieux discerner leurs parts d’ombre, tout comme c’est le cas avec les membres de la Strike Team amenés à se débrouiller sans Vic et confrontés au paiement de ses erreurs : Shane devient plus difficile à contrôler, Lem se révèle de plus en plus hésitant et sujet aux crises de conscience et Ronnie, le plus discret, paiera dans sa chair les errements de son chef.
Dans cette saison charnière, les petites plages d’humour s’érodent jusqu’à presque disparaître et le noir gagne encore du terrain. La suite s’annonce plus sombre encore.
Voir aussi : The Shield, saison 1 ; The Shield, saison 3.