Back from Frontignan
Hé oui ! Le FIRN, c’est terminé pour cette année. Une fois encore, la qualité était au rendez-vous et le soleil de la partie.
Le festival de Frontignan, c’est bien sûr l’occasion de retrouver les copains de 813 et de la Noir’Rôde, de rencontrer d’autres passionnés de polar (dont certains avec lesquels on peut être en relation par le biais d’internet, comme Corinne de Perpignan avec laquelle j’ai habilement réussi à éviter d’évoquer Connelly), mais aussi d’écouter des tables rondes de qualité et, bien entendu, de découvrir des auteurs.
Chez les Français, Jean-Hugues Oppel ou Fred Vargas n’étaient bien entendu plus à découvrir, ce qui ne nous pas empêcher de nous régaler de leurs interventions décalées lors des tables rondes. Je ne connaissais par contre pas du tout Nadine Monfils. Lacune bientôt réparée et surtout absoute autour de quelques verres de muscat et de quelques olives.
Chez les autres, c’était l’occasion de rencontrer le très avenant et sympathique Graham Hurley, un homme désarmant qui vous fait regretter sur le champ de ne pas avoir encore lu un seul de ses bouquins, ou le très bavard Elvin Post.
Mais les deux grands moments furent sans nul doute la discussion avec David Vann ainsi que ses cinq minutes d’intervention lors de la dernière table ronde où il a évoqué les liens entre Sukkwan Island et son histoire personnelle, et l’entretien de Corinne de la Noir’Rôde avec Sam Millar. Une rencontre riche qui a – me semble-t-il – complètement rendu l’atmosphère tendue qui paraît régner dans les romans de l’auteur irlandais. Ce fut un grand moment de ce festival, grâce au talent de Corinne qui a animé cette rencontre difficile, face à un auteur peu à l’aise en situation d’entrevue, avec brio.
Là encore, il me faudra réparer cette lacune en lisant au plus vite Redemption Factory. Parce que Frontignan, c’est aussi repartir avec un nouveau stock de bouquins qui viennent alimenter la fameuse pile…
Bref, une fois n’est pas coutume, on peut remercier les bénévoles de l’association Soleil Noir et Michel Gueorguieff pour la qualité de leur festival et déjà se donner rendez-vous à l’année prochaine !