Dominique Manotti 20 ans de talent, par Christophe Dupuis
Une nouvelle fois, Christophe Dupuis nous fait le plaisir de partager avec nous ses entretiens et analyses. À l'occasion de la sortie d'Or noir, il revient sur les 20 ans de carrière d'écrivain de Dominique Manotti.
2015 : 70 ans de Série Noire, 20 ans de publication de Dominique Manotti, l’occasion pour nous de revenir sur cet anniversaire marqué par la sortie du somptueux Or Noir, à la Série Noire.
Notre bonne éducation nous interdit de donner l’âge de Dominique Manotti[1] mais sachez qu’elle arrive sur le tard à l’écriture : « J'ai longtemps eu la conviction que je pouvais, que j'allais, participer au changement de la société dans laquelle je vivais, pour ne pas dire à une révolution. J'étais donc une militante très engagée, et je concevais mon métier d'historienne comme un instrument d'élucidation du présent. Aujourd'hui, je n'y crois plus, ou tout au moins pas pour ma génération. Peut-être pour la suivante ? Alors je cherche à raconter ce que je connais de cette société dans laquelle je vis, à tout hasard. Le roman noir me paraît la forme la plus adaptée, et qui me procure le plus grand plaisir. »[2]
Sur le tard donc, mais d’entrée de jeu en frappant un grand coup avec Sombre Sentier (Seuil, 1995). Le livre est bâti autour de la lutte des travailleurs clandestins de la confection dans le Sentier des années 80 « Quand j'ai eu envie d'écrire un roman noir, il m'a toujours paru évident que je commencerai par raconter le Sentier. Parce que c'est un milieu que je connais bien, pour y avoir eu une activité militante pendant un temps. Et parce que c'est un milieu à la fois violent et chaleureux, hors normes et profondément intégré dans les circuits économiques, extrêmement vivant, régi par ses propres règles, et ancré au cœur de Paris. En fait, le Sentier est à lui seul un personnage de polar, et je crois que, dans Sombre sentier, il a fortement déteint sur tous les autres. »[3]
Ce livre marque la naissance d’un grand auteur et du fameux commissaire Daquin : « Le personnage de Daquin, flic homosexuel, n'est pas venu tout de suite. J'ai d'abord eu le personnage de Soleiman, le jeune homme prostitué occasionnel, et je crois savoir pourquoi : cela m'a toujours profondément exaspérée que l'on considère de façon courante la prostitution comme un "métier féminin", qu'on en parle toujours au féminin, alors que c'est le plus vieux métier mixte du monde. Ensuite, le personnage d'un flic homosexuel me paraissait intéressant parce qu'il introduisait des jeux multiples sur la virilité, les rapports ambigus entre les sexes, les zones d'indétermination et de façons réciproques. Bref un personnage très actuel. Il est commissaire, pas inspecteur, ce qui pour moi est important, parce qu’il est socialement et culturellement en capacité de s’imposer dans son milieu, avec ses spécificités, ce qui serait encore plus difficile s’il n’était « que » inspecteur. Et il est de cette génération de commissaires formés par l’école des commissaires de Saint Cyr en Mont d’Or, qui sont commissaires dès la sortie de l’école et non avec la pratique de terrain. Ce qui change assez nettement les rapports dans la police. »[4]
Sombre sentier est justement multi-couronné, Dominique Manotti est lancée et nous la retrouvons chez Rivages pour son deuxième roman À nos chevaux (1997) « j’ai vécu mon arrivée chez Rivages comme une entrée dans le monde du vrai roman noir. C’était la collection d’Ellroy et de quelques très grands américains, et Guérif est un grand éditeur. Mais je venais de milieux où la discussion, les échanges étaient fournis et importants. Je n’ai pas retrouvé cette ambiance à Rivages, et cela m’a manqué. Mes romans se vendaient mal, et j’avais constamment le sentiment de ne pas faire vraiment partie de la maison, pour des raisons que je cerne mal. »[5]
A nos chevaux voit le retour de Daquin. Hasards de la vie, l’homme n’était pas prévu[6], mais Manotti le remet en selle pour ces romans, pensant en avoir fini avec lui dans Kop (Rivages, 1998)[7]. Ces derniers volets de la « trilogie Daquin » sont le début d’une chronique de la gauche au pouvoir, on y trouve de l’argent sale, de la drogue, de la spéculation immobilière…
Nos fantastiques années fric (Rivages, 2001) marque un tournant dans la carrière de l’auteur. Fin de Daquin, comme précédemment expliqué, mais surtout changement de style, de ton et d’approche, pour une exploration de l’histoire par le petit bout de la lorgnette, tout comme le fait le grand Ellroy. « La comparaison avec Ellroy est pour moi à la fois très flatteuse, et très embarrassante, parce que je pense que c'est un très grand écrivain, et que je ne me mets pas à ce niveau là. Attention à ne pas être écrabouillée. Et puis la France n'est pas les Etats Unis, trop de polars français ont été des décalques de stéréotypes américains pour que toute comparaison ne soit pas risquée. Ceci dit, je crois qu'il m'a beaucoup influencée et si j'appartiens à une famille littéraire, c'est évidemment à la sienne. »[8] Le livre est librement adapté par Éric Valette en 2009 sous le titre Une Affaire d'État, « Je n’ai pas participé à l’adaptation. J’ai pour ligne de conduite de ne jamais tenter d’adapter un de mes textes, je suis tout à fait convaincue de la nécessité d’adapter, et même beaucoup, quand on passe d’un roman à un film, mais je pense être mal placée pour le faire. Je pense que le film était bon, un bon film d’action français. Je ne sais pas pourquoi il n’a pas très bien marché. Pas nul, 200 000 entrées, mais pas très bien. Les films d’action français ont peut être du mal à trouver leur public, la tendance est peut être à considérer qu’un film d’action valable est nécessairement américain… je ne sais pas. En tout cas, la transposition du contexte du roman du Moyen Orient (guerre Iran/Irak) à l’Afrique était justifiée par la nécessité d’être contemporain de l’année de tournage, pour pouvoir tourner dans la rue, et ne pas avoir à reconstituer les années 80 en studio. Cette transposition me parait bien venue. J’ai aimé les personnages, la façon dont Dussolier incarne Bornand, Frémond Fernandez, Rachida Brakni Noria. Et Mado. Il y a même une scène de Rachida (celle dans l’atelier du sculpteur) qui m’a semblé tellement forte et tellement juste (violence rentrée de Noria qui explose) que je l’ai transposée dans Bien connu… Je suis moins d’accord avec la poursuite dans Paris qui occupe presque toute la fin du film, qui n’a plus rien à voir ni avec le livre ni avec la réalité. Et je trouve la fin un peu trop morale. Mais le producteur considérait que c’était indispensable au cinéma. Voir son roman passer au cinéma, c’est à la fois un immense plaisir, et une façon de relancer la réflexion sur son propre travail. Comme les confrontations avec les lecteurs d’ailleurs. Chaque lecteur adapte le roman qu’il lit. Mais évidement la puissance de l’image, l’incarnation des personnages, ça a une force décuplée. »[9]
Le livre est sec, concis, efficace « Mon souci est de maintenir un rythme régulier et élevé. Avancer, avancer tout le temps. Pas une scène qui soit inutile à cette avancée. Et l'écriture doit être en harmonie avec la structure, sèche, comme tu le dis, sans graisse, avec son propre rythme, au service de l'action. Il faut donner de l'épaisseur aux personnages à travers l'action, pas à ses dépens. Depuis le début, je mêle faits réels et fiction […] Mes histoires sont toujours précisément datées, et se déroulent selon une chronologie très précise. Je ne sais pas si c'est l'influence d'Ellroy, ou celle de mon métier d'historienne. De fait, j'ai besoin de ces éléments de réalité pour développer mon imagination. »[10] C’est un roman charnière aussi car Dominique Manotti abandonne sa saga de la gauche au pouvoir. Hasard ou pas, c’est l’un des principaux protagonistes de cette histoire de trafic d’armes et d’influence qui joue l’élément déclencheur : Bornand, LE conseiller personnel de Mitterrand « Ce personnage m'a entraînée dans une autre direction. Il s'enracine dans la deuxième guerre mondiale: collabo qui retourne sa veste, et cette période est décisive pour la formation de sa personnalité et de son histoire. Forcément, ça m'a amenée à m'intéresser à ces années là »[11]
C’est ainsi qu’en 2004 paraît au Seuil (au Seuil ? étrange) Le Corps noir. Roman noir historique, si on peut le qualifier ainsi, Le Corps noir (qui était le nom donné aux hommes de la gestapo française travaillant directement pour les SS) met en scène divers personnages entre le débarquement et la Libération de Paris. Marqué par les faits historiques (avancée des alliés sur le front normand, avancée des Russes sur le front de l'Est…), ce livre au rythme enlevé croise le destin de collaborateurs, résistants, jeunes idéalistes, allemands désenchantés… Récit effarant d'Allemands et de collaborateurs ayant "quand même vécu quatre années formidables", de résistants qui ne savent trop pourquoi ils le font, ce livre frappe par sa perception des choses, le rendu de l'indécision de cette époque trouble et démontre l’étendue du talent de Dominique Manotti.
Retour chez Rivages en 2006 avec Lorraine connection, impressionnant de maitrise tant sur la forme que le style. Le sujet est beau comme s’en explique Dominique Manotti sur son site « 1996. Privatisation de Thomson CSF. Deux grands groupes, Matra allié au Coréen Daewoo et Alcatel, sont en concurrence. Le gouvernement Juppé annonce sa décision: A la surprise générale, ce sera Matra Daewoo. Tollé dans les médias, grèves, manifestations. Deux mois après, le gouvernement revient sur sa décision, sans explication. En 1999, on apprend que le conglomérat Daewoo est en faillite, et que le patron s'est enfui en emportant deux milliards de dollars. Et personne ne se doutait de rien en 1996? Qui peut croire ça? Beau sujet de roman...»
Le livre obtient, excusez du peu, le CWA Duncan Lawrie International Dagger en 2008. Car, il ne faut pas oublier les traductions de l’œuvre de Dominique Manotti : « J’ai de la chance. Tous mes livres sont traduits en allemand, et beaucoup en anglais. Ensuite, quelques uns en espagnol, un ou deux en suédois, grec, russe. J’ai des rapports suivis avec l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre, plus épisodiques avec l’Espagne.
Il reste assez difficile de se faire vraiment une opinion sur la réception des livres. L’accueil est excellent en Allemagne, critiques, ventes, l’accueil du public que je rencontre dans les librairies… Pourquoi, je ne sais pas. Une culture générale plus imprégnée de culture marxiste ? Probablement pas, l’accueil est bon aussi en Angleterre, où ce n’est pas vraiment le cas. Je ne peux pas dire »[12]
S’en suit un flottement de quatre ans et un changement d’éditeur, Dominique Manotti entre à la Série Noire « J’ai eu ensuite des accidents dans ma vie, comme dans toute vie, qui m’ont mise en grande difficulté pour continuer à écrire. J’ai rencontré DOA, nous avons commencé à collaborer et il m’a entraînée à la Série Noire. Et je pense que ce fut une chance, car j’y ai trouvé à la fois un éditeur [Aurélien Masson] très disponible, très accrocheur et de bon conseil, et une ambiance de « bande » sympathique. Tout ce dont j’avais besoin à ce moment là. Je me perçois toujours comme « différente ». Tu me connais, toujours couchée à 10 h du soir, je ne bois pas, je ne fume rien, et je ne cours ni les mecs ni les filles. Mais je me sens soutenue, et mes livres se vendent mieux. Appréciable, quoi que l’on en dise. »[13]
Série Noire, donc en 2010. Avec Bien connu des services de police, Dominique Manotti revient en force. D’entrée de jeu elle mystifie le lecteur avec son prologue. Ensuite, changement de ton et de décor avec une plongée dans le quotidien de la vie du commissariat de Panteuil, Banlieue parisienne. Très rapidement le “facteur humain“ entre en jeu et Dominique Manotti brouille habilement les cartes : les repères s’effacent, les certitudes s’écroulent, le monde n’est pas binaire et le roman, loin d’être manichéen, ne se cantonne pas aux portes de Panteuil. Porté par une écriture précise, une complexité dans les relations entre les différents protagonistes, ce livre revisite le genre de façon magistrale.
L’année d’après L’Honorable société, écrit à quatre mains avec DOA : « Dans la vie, on ne fait pas des belles rencontres tous les jours. Ma belle rencontre avec Dominique Manotti, elle a eu lieu bien avant que nos chemins ne se croisent pour de vrai. Ca s’est passé dans les rayons d’une librairie, le jour où j’ai acheté Nos fantastiques années fric. A l’époque, je vivais encore entre Londres et Paris et j’étais déjà un gros lecteur de romans noirs, mais j’éprouvais quelques réserves à l’égard des auteurs français. C’est une chronique radio, je crois, qui m’a convaincu de tenter l’expérience avec elle. Et je n’ai pas été déçu. J’ai dévoré ce bouquin et ensuite tous les autres livres qu’elle avait déjà écrits. Et tous ceux qui sont venus après. Pas du genre groupie, j’ai attendu d’être à mon tour publié pour me présenter à elle, à Lyon, lors de la première édition des Quais du Polar. Et elle m’a totalement snobé ! Vous pensez, j’écrivais alors des trucs bizarres dans lesquels je mélangeais les genres et Dominique, le mélange de genres, elle n’aime pas trop ça. On s’est revus beaucoup plus tard, en 2007, à l’occasion d’une table ronde animée par le journaliste Michel Abescat. Notre marieuse (sourire). J’avais lu et aimé son petit dernier, Lorraine connection, et elle, de son côté, avait enfin pris goût à ma prose. Lors de ce débat, on s’est connus, on s’est reconnus et on s’est plus perdus d’vue. La suite est à la fois publique et privée et je vais garder ce petit bout-là pour nous. Je suis heureux et fier d’être devenu son ami, ça m’épate encore. Parce que c’est une belle et grande dame, et pas que du polar. »[14]
La genèse de ce livre détonnant est vraiment intéressante « […] nous avions une estime réciproque pour nos livres, une vision proche du roman noir, des recherches parallèles d’un point de vue stylistique, et beaucoup de goûts communs en matière de cinéma et de littérature. Notre découverte d’une fiction télévisuelle britannique, State of Play, l’apparition de nouveaux formats de série à la télévision française et une attente de Canal Plus sur des sujets politiques nous ont ensuite poussés à nous essayer à l’exercice. Tout part donc de cette conjonction d’éléments.
Ensuite, l’évolution de la ligne éditoriale de la chaîne fait qu’elle se désintéresse de notre vision du projet. Les fameuses « divergences artistiques ». Mais notre envie et notre énergie sont encore là. Du coup, nous reprenons le contrôle de notre sujet et décidons de le transformer en aventure littéraire à quatre mains. Aurélien Masson de la Série Noire suit et, aujourd’hui, L’Honorable Société est là. »[15]
S’en suivent en 2013 deux courts romans, L’Evasion à la Série Noire et Le rêve de Madoff chez Allia avant le retour inattendu cette année du commissaire Daquin « Il revient dans Or Noir, alors que je croyais en avoir fini avec lui. Comment s’est passé ce retour ? Comme souvent dans le processus d’écriture, cela n’a pas été complètement contrôlé. J’ai travaillé longtemps sur le pétrole, qui était le sujet de départ, sans parvenir à bâtir une histoire. J’ai petit à petit atterri sur Marseille, puis sur la naissance du trading, donc 1973. Ça n’embrayait toujours pas. Quand m’est venue l’idée de faire de nouveau appel à Daquin, un personnage que je connaissais bien, très jeune, 27 ans à cette date, et parisien, donc regard extérieur sur Marseille (mon regard, en fait). Et c’est le retour de Daquin qui, bizarrement, a décoincé mon imaginaire. Quand j’ai trouvé où le loger (très concrètement, cet appartement au dessus du Vieux Port), tout a commencé à s’enchainer. Ce qui m’oblige à admettre que j’entretiens plus de rapports avec ce personnage que je ne le pensais. Mais bon, il me faut encore un peu de temps pour que cela mûrisse. »[16]
Le livre est puissant, parfaitement maitrisé et c’est un beau cadeau que nous fait Dominique Manotti pour SON anniversaire.
20 ans de talent, 20 ans de roman noir et, cerise sur le gâteau, un auteur qui réfléchit sur le genre et qui en a donné une des meilleures définitions : « Le roman noir n’est pas le roman policier. (Je précise tout de suite que je suis très méfiante à l’égard de la notion de genre, je préfère parler d’angle de vue, de regard, mais ce n’est pas l’objet de ce colloque). Ces deux formes romanesques ont en commun un point fort : toutes deux font le choix du crime comme outil d’analyse, comme scalpel utilisé pour désosser, mettre à nu les individus et les groupes sociaux. Toutes deux font le pari que la vérité est dite par les marges. On peut donc dire qu’elles partent du même point de vue. Mais ensuite le regard est très différent.
La littérature policière part d’un crime, un désordre, une rupture de l’ordre social. Crime qui déclenche une enquête, qui peut être faite par des personnages très divers, policiers, privés, avocats, journalistes. On se souvient même d’une certaine vieille dame… L’enquête se termine par la découverte du fauteur de trouble, et sa punition, sous une forme ou sous une autre. Dans ce schéma, le crime est une anomalie, le criminel est démasqué et puni, l’ordre est rétabli. Le regard est celui de l’enquêteur, auquel le lecteur est poussé à s’identifier. Il a peur au début, il est rassuré à la fin. Tout va bien. Le thriller n’est pas fondamentalement différent, sauf que le regard est celui de la victime potentielle, d’un personnage constamment menacé, le lecteur a donc encore plus peur, et c’est délicieux de jouer à se faire peur, quand on sait qu’au bout du récit, tout rentrera dans l’ordre.
Dans le « noir » (ou au moins dans un courant dominant dans le noir, il faut se méfier de toute généralisation), le regard est fondamentalement différent. Il est centré sur un tissu de relations sociales dans un quartier ou dans une ville (l’auteur définit son champ), dont le crime révèle la complexité et la solidité. Le crime n’est plus l’œuvre d’un criminel individuel, repérable, isolable, le crime est un rouage de la machine sociale, et le criminel est l’un des agents qui la font fonctionner. La violence criminelle est un rouage du pouvoir. Il n’y a donc aucun « rétablissement de l’ordre » à la fin du roman, puisque le crime est une des composantes de l’ordre. Les romans noirs se finissent mal, en général. »[17]
Joyeux anniversaire Dominique.
[1] Consultable en un clic sur Internet, sur son site par exemple www.dominiquemanotti.com où tous ses livres sont chroniqués et très commentés, d’où les survols que nous en ferons.
[2] Interview réalisée par Christophe Dupuis, en 1998, par courrier.
[3] Ibid.
[4] Ibid. revue par l’auteur en 2015.
[5] Interview réalisée par mail en avril 2015.
[6] « Ce sont les discussions avec mon éditeur et des lecteurs qui m'ont convaincue de reprendre le personnage de Daquin, ce que je n'avais nullement prévu au départ. »
[7] « Je suis effectivement très attachée au commissaire Daquin. Mais j'ai le sentiment d'être allée au bout de la rencontre, et je crois que j'en ai fini avec lui. »
[8] Interview réalisée par Christophe Dupuis, en 2001, via le mail.
[9] Interview réalisée par mail en avril 2015.
[10] Interview réalisée par Christophe Dupuis, en 2001, via le mail.
[11] Ibid
[12] Interview réalisée par mail en avril 2015.
[13] Interview réalisée par mail en avril 2015.
[14] Propos recueillis par mail en avril 2015.
[15] Interview Dominique Manotti / DOA, réalisée par mail en 2011, on ne sait qui répond précisément tellement les deux auteurs sont liés par ce projet d’écriture à quatre mains.
[16] Interview réalisée par mail en avril 2015.
[17] Intervention de l’auteur lors d’un colloque littéraire à l’université du Luxembourg.